O douce France, reviens vers ton Seigneur,
Il souffre de ton absence, viens calmer sa douleur.
Pourquoi te troubler, ton bonheur tu peux retrouver.
Elève to regard d'azur et fixe le soleil,
Dans le ciel très pur, tu verras cette merveille,
Rêve, tendre France, que tu mèneras ton pont dans l'Océan Pacifique,
Et que ce doux rêve est la réalité, veux-tu que Je te l'explique?
Oui, Je connais ta souffrance, écoute la Vérité,
Pourquoi restes-tu sceptique et crains-tu la critique?
Je lis dans ton coeur tremblant, Je veux te dire que Je suis Aimant.
N'oublies pas que Je suis ton fidèle Seigneur,
Ton absence cause, en vérité, ma douleur.
Consume le souvenir de ton passé,
Ne pense plus qu'à ton Seigneur Aimé.
Il te porte dans ses bras tout puissants,
Et te conduira vers les bonheurs triomphants.
O France, ma douce France,
Je te sens lasse et affaiblie...
Tu te vois par l'épreuve, défraîchie,
Non, non, ma souveraine, tu n'es que fatiguée,
Je sais que tu ne veux point être prisonnière,
Aujourd'hui, tu vas être délivrée.
Relève ta tête noble et fière,
Ce n'est pas par un diadème de laurier,
Que ta tête va être couronnée,
Le riche diadème impérial
Ceindra ton front virginal.
Ne rougis point devant cette faveur,
Car tu as trouvé grâce devant ton Seigneur.
Pourquoi ne souris-tu pas O France?
Ton regard reste, vers Moi, fixé,
Crains-tu que ce n'est que condescendance?
Douce Reine, oui, Je t'ai aimée,
Ma voix te parvient d'un pays lointain,
Sois heureuse d'avoir retrouvé ton chemin,
Et ton véritable et stable bonheur,
Tu le trouveras, sans cesse, dans mon Coeur.
O douce souveraine trésorière,
J'aime ton âme droite et fière,
En toi, J'aime la douceur et la grâce,
Accueille avec amour ton Souverain qui passe,
Il t'emportera loin du regard humain,
Afin que tu ne sois jalousée et perde ton destin.
En vain, tu as espéré le bonheur,
En ce jour, tu cherches sa valeur,
Un seul regret, ton esprit agité,
Il faut que cette pensée te quitte,
"Ce Seigneur est le mien, pourquoi?"
O France, il faut que tu aies la foi.
Reste dans mon Coeur l'arche bénie,
Là, ne crains plus rien, tu es à l'abri.
Ta volière, O France n'est point limitée,
Mon Coeur est plus vaste que l'espace, en vérité.
Tu ne seras que prisonnière de mon Amour,
Celui qui ne cesse de se donner nuit et jour.
Elève tes yeux vers la beauté suprême,
Vers la réalité, le bonheur extrême,
Laisse à la terre le fruit gâté,
Cueille sur ton fruitier le fruit nouveau,
Celui qui dans l'ombre, jusqu'à cette heure, caché
Et qui triomphe de son bourreau.
France, paix à ton âme,
Joie à ton coeur,
Je viens allumer la flamme
Et faire jaillir ton bonheur.
Paroles de Notre-Seigneur inspirées à Soeur Olive
La Messagère du Christ-Roi (Henri-Pierre Bourcier)
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